| Communiqué de presse
Deleo revient à l'automne avec un nouvel EP organique et radical, produit par Philippe Uminski. "If This World Were Mine" regroupe 6 titres, entre rock tendu, rage punk et lyrisme introspectif.
Première flèche, le single "Asshole And Ashes", vendredi 19 sept.
Au cœur de Deleo, il y a un duo. Denis et Émilie.
Lui, l’ombre. Elle, l’éclat. Deux forces contraires qui, plutôt que de chercher l’équilibre, choisissent la tension. C’est de là que naît leur musique, d’une collision maîtrisée, jamais policée, entre introspection noire et incandescence scénique.
Denis Navarro, guitariste et fondateur du projet, compose des titres aux structures anguleuses, guidé par une mélancolie qui dissèque sans juger. Émilie Domergue, elle, en fait jaillir le feu : performeuse magnétique, rage punk et présence magnétique, elle transforme les morceaux en cri de vie, tendus, vibrants, habités.
Enregistré dans le sud de la France, sous la réalisation affûtée de Philippe Uminski, leur nouvel EP If This World Were Mine (sortie le 14 novembre) capture cette matière vive. Uminski ne lisse rien, il accentue les aspérités, tire des contrastes une tension quasi théâtrale.
Le résultat ? Un rock organique, brut, sans vernis. Un disque qui respire, tremble et s’effondre parfois.
Dans "Something I Will Find", focus track de l’EP, les guitares taillent l’air comme des lames tandis que la batterie cogne sec. "Asshole and Ashes", single d’ouverture, assume un virage punk décalé, ironique et brutal, jusqu’à une rupture ambient à 2’47 qui saisit l’auditeur à revers. Plus loin, "Calm and Quiet" évoque une oppression intérieure étouffante, entre sirènes, dissonances et injonctions répétées. "Echoes", lui, descend dans un couloir mental sans retour, construit sur une basse destructurée et des cris bruts.
Accompagnés de Félicien Bousquet (basse) et Benjamin Marmier (batterie), Denis et Émilie ont sculpté un disque à hauteur d’intestin. Un disque qui ne cherche pas à rassurer, mais à dire ce qui brûle.
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